BASELWORLD 2017: Jour 3 – Célébrer les icônes
Cette année, beaucoup de marques mettent en œuvre une stratégie centrée sur la commémoration, destinée à leur permettre de renouer avec leur histoire et de sensibiliser les amateurs à ce qui fait leur force et leur identité. Une façon comme une autre de faire se focaliser l’attention sur les fondamentaux.
Pour l’immense majorité des horlogers, il vaut mieux avoir dans ses collections une montre dont la richesse est son histoire, plutôt qu’une montre à complication. Il faut avoir à l’esprit que 99,5 % des montres mécaniques vendues dans le monde ne font rien d’autre que donner l’heure à la pointe de leurs trois aiguilles… Il est donc nécessaire, pour sortir du lot et faire face à la concurrence, de disposer d’arguments en « béton ». Faute de pouvoir afficher des prix attractifs pour faire la différence, il est bon de revenir à l’histoire, le seul message capable de réveiller le mythe du héros, le ressort principal susceptible de faire céder les barrières d’un amateur habituellement enclin à résister à la tentation.
Rolex Oyster Perpetual Sea-Dweller
Cinquante ans de bons et loyaux services
Pour ce Baselworld qui célèbre son centenaire et sans doute un peu à cause de la crise qui a ramené le marché au niveau de 2011, l’accent a été mis sur la célébration. Tout est anniversaire et l’occasion de rappeler les origines de modèles souvent emblématiques, mais longtemps noyés au milieu du flot des nouveautés. Evidemment, hier, attirés par l’envie de connaître la nouveauté Rolex, les amateurs se sont penchés sur les vitrine de la manufacture à la Couronne. Ils y ont découvert, intemporelle et bien ancrée dans son époque, la nouvelle édition du modèle Oyster Perpetual Sea-Dweller.Puissante, elle illustre l’expertise technique de Rolex en matière de montre de plongée. A l’occasion de ses 50 ans, cette référence lancée en 1967 et déjà modernisée en 2014, est proposée dans une version entièrement repensée pour améliorer ses performances et son ergonomie, tout en préservant un lien fort avec son héritage unique. Toujours étanche à 1220 mètres, le boîtier en acier 904L est agrandi à 43mm, offrant une meilleure lisibilité des fonctions délivrées par le calibre 3235, mouvement automatique de dernière génération entièrement développé et manufacturé par Rolex. Doté d’une lunette en Cerachrom et pour la première fois d’une loupe Cyclope sur le verre saphir pour permettre une lecture optimisée de la date, cet instrument se pare d’un cadran noir sur lequel s’inscrit en rouge son nom « Sea-Dweller », en hommage au garde-temps original et à son rôle pionnier auprès des plongeurs professionnels.
Rolex Oyster Perpetual Sea-Dweller
Renouer avec l’âge d’or de l’horlogerie
Longines célèbre également les 60 ans de la ligne Flagship en lançant le modèle Heritage 60th Anniversary. Cet instrument emblématique, symbole de qualité, de haute précision et de distinction est proposé en acier, en or jaune ou en or rose, et emporte un calibre mécanique à remontage automatique L609 dans son boîtier de 38,5 mm. Exclusives et sans doute appelées à faire partie des collections des amateurs de la marque au sablier ailé, les versions en or sont éditées en série limitées à 60 exemplaires, et celle en acier à 1957 exemplaires. Conforme au produit d’époque, le cadran argenté de cette libre réinterprétation est brossé et orné de 8 index et de 4 chiffres arabes. Soucieuse de lui conserver une unité d’esprit, Longines a doté cette pièce d’un fond plein gravé d’un vaisseau amiral , le Flagship.
Longines Heritage Flagship
Mais 1957, véritable cœur de l’âge d’or de l’horlogerie helvétique, devait être également faste pour Omega. En effet, cette année-là, Omega sortait le chronographe Speedmaster. Initialement conçu en 39 mm de diamètre, il était prédestiné à rejoindre le cosmos puisque le 4 octobre 1957, le satellite russe Spoutnik ouvrait la première page de la conquête de l’espace. Appelé par le vide sidéral, cet instrument rejoignait pour la première fois la stratosphère en 1962 au poignet de Walter M. Schirra lors du vol Mercury VIII tandis que la NASA en testait la robustesse en secret. Sorti victorieux d’une série de tests ultra contraignants, il était officiellement homologué comme « montre de bord pour les opérations spatiales » par la NASA, le 1er mars 1965, et rejoignait enfin la Lune le 21 Juillet 1969.
Omega #Speedytuesday
Devenue une icône, la Speedmaster a connu, en 60 ans d’une histoire ininterrompue, plus de 250 références au nombre desquelles il faut compter la nouvelle version baptisée #Speedytuesday, une édition créée tout spécialement pour commémorer le 5ème anniversaire de la communauté en ligne #Speedytuesday. Produite en série limitée et exclusivement vendue sur le WEB, cette pièce est syncrétique puisqu’elle est la somme de plusieurs produits vintages qui, assemblés, lui garantissent d’avoir un dessin strictement unique et de devenir par essence hautement « collector ».