Baselworld 2017 : Louis Moinet « Space Mystery » – l’horlogerie aux origines de la vie
Baselworld 2017 : Louis Moinet « Space Mystery » – l’horlogerie aux origines de la vie
Space Mystery est le premier « tourbillon satellite® » au monde, sa cage étant équilibrée grâce à une planète en rotation autour d’elle. C’est une exclusivité Louis Moinet, mais pas la seule. Space Mystery comporte également d’authentiques fragments d’une mystérieuse météorite venant des confins de l’espace qui comporte des traces d’acides aminés, qui pourraient être parmi les premières formes de vie de l’univers.
Space Mystery est le premier « tourbillon satellite® » au monde, sa cage étant équilibrée grâce à une planète en rotation autour d’elle. C’est une exclusivité Louis Moinet, mais pas la seule. Space Mystery comporte également d’authentiques fragments d’une mystérieuse météorite venant des confins de l’espace qui comporte des traces d’acides aminés, qui pourraient être parmi les premières formes de vie de l’univers.
Après avoir présenté des fragments de la Lune, de Mars, de la plus ancienne roche connue du système solaire, que restait-il aux Ateliers Louis Moinet pour aller plus loin encore? La réponse est la météorite « chondrite carbonée de type CM ». Serait-ce la preuve de la vie dans l’espace ? Peut-être. Cette météorite contient des acides aminés, fondement de tous les processus vitaux, indispensables à l’intégralité des processus métaboliques. Space Mystery est la première pièce au monde à comporter ces authentiques fragments avec des traces d’aminoacides, potentiellement la toute première trace de vie jamais connue dans le cosmos.
« La provenance de la météorite chondrite carbonée de type CM demeure mystérieuse. Les acides aminés extraterrestres pourraient indiquer que son origine se situe au-delà de notre système solaire et dépasse les 4,5 milliards d’année », explique Jean-Marie Schaller. « Ce fut pour nous un catalyseur créatif exceptionnel mais également une lourde responsabilité. Ce n’est pas tous les jours que l’on se propose de mettre en scène les origines de la vie dans l’Univers ».
Composition astrale
Space Mystery est le théâtre de cette mise en scène. La pièce, d’un diamètre de 46 mm, offre de nombreuses autres exclusivités, nées au terme de près de deux ans de développements. La première, sans doute la plus visible, est ce cadran bleu « Magic Blue ». Sa composition est secrète et exclusive à Louis Moinet. Son bleu ne ressemble ni à de l’émail, ni à de la laque, ni à une galvanisation. Il offre une profondeur unique, une puissance évocatrice de l’immensité galactique.
Ensuite, à midi, se trouve un tourbillon surdimensionné. Son balancier à vis et son pont sont travaillés suivant l’esthétique Louis Moinet, et la partie supérieure est en titane bleui. La cage de tourbillon, d’un diamètre exceptionnel de 13,59 mm, est quant à elle suspendue dans le vide, surplombant le cadran de 1,8 mm. Enfin, ce tourbillon satellitaire exclusif à Louis Moinet ne tourne pas seulement sur lui-même, il se satellise autour d’un axe, entraînant également en 60 secondes une planète située en sa périphérie. A noter également que, contrairement aux tourbillons désaxés actuels, l'axe de rotation du tourbillon de Space Mystery n'est pas coaxial avec l'axe de rotation des aiguilles d'heures et de minutes.
Enfin, à 9h, Space Mystery affiche toute sa singularité : son cadran est percé d’une ouverture dans laquelle est placée cet authentique fragment de météorite avec aminoacides. « Nous abordons ici quelque chose qui dépasse l’horlogerie », conclut Jean-Marie Schaller. « C’est un message universel, nous parlons de la Vie, de nos propres origines. Space Mystery est bien plus qu’un voyage, c’est une quête de sens : d’où venons-nous ? Space Mystery contient un fragment de réponse à cette question qui transcende l’humanité ».
La boite de Space Mystery est entièrement gravée et polie à la main. Elle comportera sur sa carrure, de part et d’autre de la couronne, deux autres authentiques fragments planétaires, l’un de Mars, l’autre de la Lune. Space Mystery sera éditée en quatre éditions de 8 exemplaires (2 en or blanc, 2 en or rose).
L’édition est de 8 car ce chiffe rappelle le symbole de l’infini. Inventé par le mathématicien John Wallis en 1655, sa forme est similaire à la courbe plane en forme de 8 de Bernouilli.