Exclusif: Jaquet Droz Loving Butterfly Automaton – Hora in mobile

A l’image des pièces de la collection des créations à automates de la maison Jaquet Droz, la nouvelle montre Loving Butterfly Automaton s’inscrit dans la tradition initiée par le fondateur de cette maison qui vécu au XVIIIème siècle et eut un immense succès en raison de la poésie et de la perfection technique de chacune de ses œuvres. Bien décidée à perpétuer ce travail auquel les musées rendent hommage en présentant en majesté ses ouvrages cinétiques, Jaquet Droz dévoile cette année une pièce d’horlogerie de 43 mm de diamètre proposée en or rouge ou en or blanc. Le délicat cadran de la Petite Heure Minute a été aménagé pour mettre en scène le dessin d’un angelot sur un char tiré par un papillon, réalisé par un automate androïde fabriqué, il y a 242 ans par le fondateur de la maison. 

Au gré d’un battement d’aile de papillon

Agencé à la façon d’un décor de petit théâtre du « tendre », le cadran de cette montre arbore une scénette de genre très représentative de ce que les artistes du Siècle des Lumières étaient susceptibles de proposer à leurs clients. Ici, enfermée dans une montre-bracelet moderne, cette image, comme un héritage du passé, incite à se pencher sur les plaisirs de l’amour délicat et sur les méandres des sentiments amoureux évoqués par touche avec une grâce presque naïve.

Dans sa construction se dégage cette émotion d’avoir en face de soi un Cupidon parti en quête d’un cœur à piquer d’amour. L’idée pourrait sembler désuète, mais elle fonctionne toujours, car les sentiments véritables sont éternels et usent toujours des mêmes ressorts pour s’exprimer. 

Un Amour en mouvement

L’angelot et le papillon, réplique de l’esquisse de l’automate du Dessinateur qui fascina l’Europe entière au XVIIIème siècle, procure une émotion aujourd’hui identique, une fois enclenché le mécanisme sophistiqué protégé par deux brevets, et mis en œuvre d’une pression sur le poussoir de la couronne. Comme par enchantement, un monde de poésie s’anime sous la glace du cadran. Avec grâce et légèreté, le papillon prend vie, tirant derrière lui un angelot sur son char animé. Dans la foulée, la roue de ce dernier donne l’illusion de tourner grâce à l’association de rayons fixes et mobiles. Ce traitement déjà connu et largement employé par les artisans du passé, retrouve ici toute sa raison d’être. Raffiné, ce décor intégralement réalisé et assemblé à la main en or rouge ou en or blanc fait appel à quarante éléments d’une minutie et d’une finesse telle qu’elle leur donne une dimension réelle, à commencer par les bras et le visage du petit cupidon à l’expression conquérante.

Et que dire des  pattes et des antennes infiniment fragiles du papillon. Les arbres de seulement 0,2 millimètre d’épaisseur sont quant à eux chassés un à un tels des aiguilles, mettant un savoir-faire horloger au service de l’art : une technique innovante faisant l’objet d’une demande de brevet. La finesse des volumes en or contraste avec le cadran en onyx ou nacre noire de Polynésie, rendant plus hypnotique encore la magie de cette scène hors du temps.

 

A post shared by watchonista.com (@watchonista) on Mar 22, 2017 at 3:18am PDT

Mécanique cinétique

Le mécanisme automate exclusif, pour lequel deux brevets ont également été déposés, a nécessité trois années de développement. La réserve de marche, garantie par trois barillets se remontant à l’aide de la couronne, permet au papillon de délicatement déployer ses ailes au rythme de 300 battements sur une durée d’environ deux minutes. Positionné de profil, l’effet réaliste de la scène est dans ces conditions beaucoup plus saisissant. Visible par le fond transparent, le mouvement heure-minute arbore une masse oscillante en or 22 carats reprenant le motif de la roue du char, symbole de vie.

Réservée à un public d’initiés, chaque version de cette merveille de montre animée par l’amour ailé est éditée à 28 exemplaires seulement, et accompagnée d’un certificat d’authenticité signé de la main des artisans Jaquet Droz. 

http://www.jaquet-droz.com/